Orthographe standard  comalorale

L'autre façon d'écrire le français

L'autre façon d'écrire le fransai

Nous écrivons humain à cause d'humanus. Les Italiens écrivent umano ; ils ont préféré le plaisir d'ôter une difficulté à l'honneur de paroître savants (Urbain Domergue, 1778)
C'est l'épellation actuelle qui donne le premier faux pli à la pensée, qui transporte les esprits loin du sentier de l'analyse, et qui met l'habitude de croire à la place de la raison (Pierre Dennou, conventionnel, 1793)

Tout a déjà été dit sur l'absurde complexité de l'orthographe française. Comme les enfants ont des choses plus intéressantes à apprendre, il me paraît clair qu'on ne reviendra pas en arrière, c'est-à-dire qu'on ne consacrera plus autant d'heures à enseigner l'orthographe qu'autrefois

Face à cette situation où de plus en plus de gens vont faire de plus en plus de fautes, certains vont se lamenter ("quel manque de respect envers les autres !", "bande de fainéants !", "ah si les profs faisaient mieux leur travail", etc) ; d'autres s'en moquent, laissant faire à peu près n'importe quoi pourvu qu'on se comprenne. Et quelques fous se lancent dans des projets de simplification plus ou moins radicale de l'orthographe

comalorale est une proposition dans ce sens. Je ne me fais pas d'illusion sur ses chances de succès, mais au moins ça m'amuse, c'est déjà ça ! Et réfléchir à une orthographe différente amène à se poser des questions sur notre langue et notamment, comme il s'agit d'une écriture phonétique, à soulever des questions sur les subtilités de la prononciation

Tant qu'à se lancer dans ce projet, j'ai essayé de le faire aussi cohérent et rigoureux que possible. Il s'appuie sur quelques principes simples, et sur des règles précises d'écriture des sons. Une page d'exemples donne une idée du résultat

Nous écrivons humain à cause d'humanus. Les Italiens écrivent umano ; ils ont préféré le plaisir d'ôter une difficulté à l'honneur de paroître savants (Urbain Domergue, 1778)
C'est l'épellation actuelle qui donne le premier faux pli à la pensée, qui transporte les esprits loin du sentier de l'analyse, et qui met l'habitude de croire à la place de la raison (Pierre Dennou, conventionnel, 1793)

Tout a déja été di sure l'apsurde complecsité de l'ortografe fransèse. Come lés anfan on dé chause plus intéréçante a aprandre, ile me parai clère qu'on ne reviendra pas an arière, s'ait-a-dire qu'on ne consacrera plu otan d'eure a anségné l'ortografe qu'otrefoi

Face a sète situacion ou de plus an pluce de jan von fère de plus an pluce de faute, sertin von se lamanté ("quèle manque de respai anvère lés otre !", "bande de fégnan !", "a si lé profe fesai mieu leure travaille", etc) ; d'otre s'an moque, léçan fère à peu prai n'importe quoi pourvu qu'on se comprène. E quelque fou se lance dan dé projai de simplificacion plus ou moin radicale de l'ortografe

comalorale ait une proposicion dan se sanse. Je ne me fai pa d'illusion sure sé chance de sucsai, mai au moin sa m'amuse, s'ai déja sa ! E réfléchire a une ortografe diférante amène a se posé dé question sure notre langue é notaman, come ile s'agi d'une écriture fonétique, a soulevé dé question sure lé subtilité de la prononciacion

Tan qu'a se lansé dan se projai, j'ai écéyé de le fère oci coéran é rigoureu que pocible. Ile s'apui sure quelque prinsipe simple, é sure dé règle précise d'écriture dé son. Une page d'example done une idé du résulta